mémoire
Tinturier, A.
(2019).
Comment aborder le développement des entreprises à l’international tout en prenant en compte l'environnement externe ainsi que le poids de la culture ? Cas concret de l'Afrique.
https://myintranet.excelia-group.com/fr-fr/mediatheque/Memoires/TINTURIER-Alexia.pdf
Comment aborder le développement des entreprises à l’international tout en prenant en compte l'environnement externe ainsi que le poids de la culture ? Cas concret de l'Afrique.
Alexia Tinturier (Auteur)
Ce mémoire évoque le développement des sociétés à l’international afin de répondre à la problématique suivante : Comment aborder le développement des entreprises à l’international en prenant en compte l’environnement externe ainsi que le poids de la culture ? Cas concret de l’Afrique.
Dans un premier temps, une étude documentaire a été réalisée pour répondre à deux objectifs. Tout d’abord, il s’agissait d’analyser de façon globale les processus généraux d’internationalisation des firmes, puis d’étudier spécifiquement le cas du continent africain.
Au regard du grand nombre et de la diversité des cinquante-quatre pays de ce continent, une étude empirique globale était impossible. Aussi, une sélection ciblée a conduit à choisir le Maroc, le Sénégal, l’Afrique du Sud et l’Égypte comme objet d’étude.
Une analyse qualitative, basée sur des interviews a été menée auprès de cinq interlocuteurs en poste dans des sociétés, de secteurs d’activités différents qui ont choisi de s’implanter au moins dans l’un des quatre pays sélectionnés.
Au cours de ces entretiens, les professionnels ont pu partager leurs réussites, émettre des recommandations opérationnelles pour éviter des échecs d’implantation et valider par l’affirmative la très grande majorité des hypothèses émises.
Au final, les entreprises pourraient être tentées de s’implanter en Afrique pour diverses raisons. Le continent présente un grand nombre d’opportunités, une croissance économique forte, des perspectives d’un très grand marché à équiper et le nombre d’acteurs internationaux présents augmente rapidement. Le sentiment est qu’il faut agir vite, profiter d’une main d’oeuvre peu chère et s’implanter avant qu’il soit trop tard. La tentation est de considérer que tous les pays se ressemblent et que le poids de la culture est négligeable notamment pour les entreprises françaises, du fait de l’histoire.
Or, les entreprises qui réussissent leur implantation sur ce continent ont su prendre en compte des facteurs essentiels.
Si l’entreprise s’installe en créant des entités sur place, il est recommandé qu’elle se limite à des petites structures, agiles et capables de réagir vite face à un environnement changeant. Elle doit impérativement, prendre en compte les aspects culturels du pays notamment en intégrant des salariés locaux dans les différents niveaux hiérarchiques. Le point de vigilance étant qu’il faudra investir dans la formation et leur verser un salaire attractif afin de les fidéliser durablement.
En cas de recours à un partenaire local, l’entreprise devra prendre patience afin de s’assurer de sa fiabilité, de sa pratique responsable des règles régissant le monde des affaires, et qu’il n’agisse pas à l’encontre de l’identité de la marque. Un tel partenaire peut être une perle rare à trouver. Enfin, il faudra toujours considérer chacun des pays de ce continent comme unique et spécifique et ne jamais penser qu’une implantation en Afrique soit peu onéreuse.
Dans un premier temps, une étude documentaire a été réalisée pour répondre à deux objectifs. Tout d’abord, il s’agissait d’analyser de façon globale les processus généraux d’internationalisation des firmes, puis d’étudier spécifiquement le cas du continent africain.
Au regard du grand nombre et de la diversité des cinquante-quatre pays de ce continent, une étude empirique globale était impossible. Aussi, une sélection ciblée a conduit à choisir le Maroc, le Sénégal, l’Afrique du Sud et l’Égypte comme objet d’étude.
Une analyse qualitative, basée sur des interviews a été menée auprès de cinq interlocuteurs en poste dans des sociétés, de secteurs d’activités différents qui ont choisi de s’implanter au moins dans l’un des quatre pays sélectionnés.
Au cours de ces entretiens, les professionnels ont pu partager leurs réussites, émettre des recommandations opérationnelles pour éviter des échecs d’implantation et valider par l’affirmative la très grande majorité des hypothèses émises.
Au final, les entreprises pourraient être tentées de s’implanter en Afrique pour diverses raisons. Le continent présente un grand nombre d’opportunités, une croissance économique forte, des perspectives d’un très grand marché à équiper et le nombre d’acteurs internationaux présents augmente rapidement. Le sentiment est qu’il faut agir vite, profiter d’une main d’oeuvre peu chère et s’implanter avant qu’il soit trop tard. La tentation est de considérer que tous les pays se ressemblent et que le poids de la culture est négligeable notamment pour les entreprises françaises, du fait de l’histoire.
Or, les entreprises qui réussissent leur implantation sur ce continent ont su prendre en compte des facteurs essentiels.
Si l’entreprise s’installe en créant des entités sur place, il est recommandé qu’elle se limite à des petites structures, agiles et capables de réagir vite face à un environnement changeant. Elle doit impérativement, prendre en compte les aspects culturels du pays notamment en intégrant des salariés locaux dans les différents niveaux hiérarchiques. Le point de vigilance étant qu’il faudra investir dans la formation et leur verser un salaire attractif afin de les fidéliser durablement.
En cas de recours à un partenaire local, l’entreprise devra prendre patience afin de s’assurer de sa fiabilité, de sa pratique responsable des règles régissant le monde des affaires, et qu’il n’agisse pas à l’encontre de l’identité de la marque. Un tel partenaire peut être une perle rare à trouver. Enfin, il faudra toujours considérer chacun des pays de ce continent comme unique et spécifique et ne jamais penser qu’une implantation en Afrique soit peu onéreuse.
Editeur : | Excelia Group, 2019 |
Note générale : |
Mémoire MSC IBM 2019
Note : 16,2 Directeur de mémoire : Françoise TIGREAT |
Langues: | Français |
Mots clés : | AFRIQUE CULTURE INTERNATIONAL MANAGEMENT INTERNATIONAL CULTURE ORGANISATIONNELLE |
Tinturier, A.
(2019).
Comment aborder le développement des entreprises à l’international tout en prenant en compte l'environnement externe ainsi que le poids de la culture ? Cas concret de l'Afrique.
https://myintranet.excelia-group.com/fr-fr/mediatheque/Memoires/TINTURIER-Alexia.pdf